L. Laloy, Aristoxène de Tarente et la musique de l’Antiquité

Article publié le 27 octobre 2017
Pour citer cet article : , « L. Laloy, Aristoxène de Tarente et la musique de l’Antiquité  », Rhuthmos, 27 octobre 2017 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article2112

L. Laloy, Aristoxène de Tarente et la musique de l’Antiquité, Paris, Société française d’imprimerie et de librairie, 1904, 432 p.


Les ouvrages d’Aristoxène sur la musique et le rythme sont des docutnents historiques de premier ordre dont Boeckh a signalé la valeur et dont Westphal s’est fait l’exégète enthousiaste. La distinction du mètre et du rythme qui permit à Boeckh de retrouver la mesure et l’équivalence sous les variations de la quantité, est l’une des idées maitresses d’Aristoxène. Westphal, de son côté soumet les membres des vers antiques aux lois d’extension maxima posées par le grand théoricien ; il les fait entrer dans ces cadres de 16, 18 ou 25 temps, et s’émerveille des belles correspondances numériques qu’il obtient ainsi. Schmidt procède à peu près de la même manière, quoique le mot d’eurythmie ait pour lui un sens moins large que pour Wésfphal, et que l’idée de la « carrure » moderne vienne troubler le jeu des principes aristoxéniens. Quant à la musique, on n’est sorti de l’obscurité où se débattent Burette et même Boeckh, Fortlage et Bellermann, que pour adopter avec Westphal la savante classification d’Aristoxène : genres, nuances, tons et modes, tous les éléments de la musique grecque sortent à leur rang des traités d’Harmonique, et forment — dans les ouvrages de Westphal comme dans celui de M. Gevaert — un tableau synoptique d’une belle ordonnance.


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