RYTHMES ET ARTS – Séminaire interuniversitaire « Le rythme au croisement des arts » – Sorbonne – 27 janvier 2021-5 mai 2021

Rhuthmos
Article publié le 22 janvier 2021
Pour citer cet article : Rhuthmos , « RYTHMES ET ARTS – Séminaire interuniversitaire « Le rythme au croisement des arts » – Sorbonne – 27 janvier 2021-5 mai 2021  », Rhuthmos, 22 janvier 2021 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article2688
Séminaire interuniversitaire


LE RYTHME AU CROISEMENT DES ARTS


2020-2021 & 2021-2022


Le séminaire interuniversitaire Le Rythme au croisement des arts est organisé par plusieurs établissements : Sorbonne Nouvelle, Sorbonne Université, Université Paris 7-Denis Diderot et Université Paris 8-Vincennes à St-Denis. Il s’adresse à un public de chercheurs et d’étudiants de niveau Master, Doctorat et Post-Doc. Construit autour d’une série de conférences et de conférences-performances proposées par différents spécialistes des arts et des sciences humaines en même temps que par des artistes (liste communiquée pour la rentrée), il renouvelle la question fondatrice du rythme en la rapportant non seulement à la question artistique, mais plus essentiellement aux expériences artistiques qui se situent au croisement des arts.


Les disciplines concernées sont principalement la musicologie, les études théâtrales et cinématographiques, les arts du spectacle, les arts plastiques et l’histoire des arts.


Programme 2020-2021


27 janvier : Pierre Sauvanet : Ce que le rythme n’est pas


10 février : Yann Potin : Le rythme des archives


10 mars : Michel Blay : La connaissance et les rythmes


24 mars : Nicolas Thély : L’expérience différée


7 avril (Auditorium des Archives) : Conférence performée : Dominique Dupuy et Tsirihaka Harrivel : Du cirque à la danse : le rythme chorégraphié dans Acte sans parole 1 de Beckett »


5 mai (Royaumont) : Conférence performée : Hilde D’Haeyere : Théâtre manuel d’images


Responsables : Frédéric Billiet (Sorbonne Université) et Catherine Naugrette (Sorbonne Nouvelle)

Équipe pédagogique : Emmanuelle André (Université Paris Diderot), Pierre Longuenesse (Sorbonne Nouvelle), Patrick Nardin (Université Paris 8), Clothilde Roullier (Archives Nationales), Thomas Vernet (Fondation Royaumont)


Séminaire les mercredis des semaines paires en Sorbonne, 15h-17h, salle Pirro (J326) escalier G, 3e étage. 27 janvier, 10 février, 10 mars, 24 mars ; 7 avril (Archives), 5 mai (Royaumont).


LE RYTHME AU CROISEMENT DES ARTS


En tant que catégorie esthétique, le rythme traverse les arts, qu’il s’agisse de la musique, de la danse, du théâtre, du cinéma, des arts plastiques, de l’architecture…, tout en mettant à chaque fois en jeu un nouveau phénomène rythmique. Comme l’a bien montré Pierre Sauvanet, « les rythmes, comme les arts, se conjuguent au pluriel. Les rythmes en art sont toujours des polyrythmies » (P. Sauvanet (dir.), Les Rythmes en arts, Les cahiers d’ARTES n° 14, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2019).


À chaque art son rythme, et/ou ses rythmes (particulièrement au théâtre), soit une structure différente, une manière singulière de se construire et de se déployer dans l’espace et dans le temps, de se percevoir sous l’angle d’une expérience esthétique différente, jouant sur des registres différents du sensible, notamment en ce qui concerne ces deux dimensions majeures de la perception que sont la vue et l’ouïe.


Or, qu’en est-il lorsque le rythme se construit au croisement des arts ? Qu’une œuvre, ou que plusieurs œuvres qu’une même pratique artistique assemble, font se rencontrer des expériences rythmiques qui ne se structurent pas de la même manière, qui ne travaillent pas de semblable façon sur le spatial et le temporel, le regard et l’oreille, qui n’en appellent pas enfin aux mêmes gestes artistiques ni aux mêmes moyens, ni ne répondent aux mêmes enjeux esthétiques au plan du rythme ?


Y a-t-il alors choc, rupture, discordance ou bien un agencement est-il possible, et de quelle nature ? S’agit-il d’une libre combinatoire ou d’un dispositif davantage structuré ? Qu’engage un tel déplacement ? Quels en sont les effets ? Les processus et les enjeux sont-ils constants ou bien varient-ils selon les époques et les différentes périodes et mutations de la création artistique ? Quelles sont les traces et les archives qui permettraient de documenter une telle évolution ?

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