Note sur le rythme en sociologie

Rhuthmos
Article publié le 15 juin 2010
Pour citer cet article : Rhuthmos , « Note sur le rythme en sociologie  », Rhuthmos, 15 juin 2010 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article35
  • En urbanisme et sociologie urbaine, François Ascher et Francis Godard (Université de Marne-la-Vallée) ont depuis quelques années engagé des travaux remarquables concernant les rythmes propres aux sociétés modernes. On peut rattacher à ce courant les recherches menées dans les milieux chargés de planifier et de gérer les transports urbains, comme celles d’Edith Heurgon (RATP) pour le Conseil national des transports.

  • De nombreux chercheurs se sont intéressés depuis au moins une vingtaine d’années aux représentations sociales du temps et aux tempos de la vie quotidienne ou professionnelle : en France, William Grossin (Université de Nancy II), Roger Sue (Université de Paris V), Simonetta Tabboni (Univesité de Paris 7), en Italie, Carmen Leccardi (Université de Milan), Franco Crespi (Université de Perugia), aux États-Unis Eviatar Zerubavel (Rutgers University), et bien d’autres.

  • Il faut citer, également, dans une tout autre forme de sociologie, les jeunes chercheurs comme Stéphane Hampartzoumian et Amparo Lasen, proches de Michel Maffesoli (Université de Paris V), qui se sont appliqués à comprendre les moments d’effervescence très particuliers des Rave Parties, des rassemblements sportifs et des parades techno.

  • Enfin, la question du rythme s’est manifestée, au Royaume Uni, dans le débat théorique récurrent entre les tenants d’une position « réaliste critique » considérant les individus et les systèmes en interaction comme seuls existant réellement (Roy Bhaskar, Margaret Archer - Université de Warwick), et ceux plus enclins à donner aux interactions un primat ontologique (Antony Giddens - London School of Economics).
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