PHILOSOPHIE – Conférence d’Arild Utaker « Langage, rythme et corps chez André Leroi-Gourhan » – 5 décembre 2012

Rhuthmos
Article publié le 27 novembre 2012
Pour citer cet article : Rhuthmos , « PHILOSOPHIE – Conférence d’Arild Utaker « Langage, rythme et corps chez André Leroi-Gourhan » – 5 décembre 2012  », Rhuthmos, 27 novembre 2012 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article756
Conférence d’Arild Utaker

« Langage, rythme et corps chez André Leroi-Gourhan »

5 décembre 2012


Séminaire « langage et vie » (2) ,

Université de Paris 8 St Denis / MSH Paris Nord

Antonia Soulez et Arild Utaker

destiné aux chercheurs (doctorants) en philosophie et musique



Notre propos est le rapport entre l’expression des signes et la « vie ». A quelle sorte de « vie » correspond le fait d’articuler des signes pour communiquer dans l’espace de la cité, avec autrui, mais aussi pour construire des formes relevant de l’art, par exemple la musique ? Boris de Schloezer voit dans l’expression des signes par la musique, une activité de vie différente de l’expression du vécu, et même opposable à celle-ci. Dans la perspective qui est la nôtre de contribuer à cerner ce qu’il convient de comprendre par « vivre » dans le champ du langage, appliqué par exemple à l’art où, chez le second Wittgenstein, « vivre » dépasse le « ressentir » d’un vécu, nous commencerons par examiner quelques étapes antérieures relatives à la filiation de l’idée de « vie du langage » comme « energeia » (plutôt que comme « ergon » ou « l’œuvre » que constitue un système de signes), notamment en partant de certaines considérations chez le linguiste W. von Humboldt, qui furent si importantes pour Ernst Cassirer (mais dont Wittgenstein n’a pas forcément eu connaissance). De l’idée de « proposition vivante » qu’il se reproche d’avoir manqué à l’époque où il déclare que l’énoncé est un « tableau vivant » d’un fait, à la « vie » dans l’expression « forme de vie », quel chemin est celui de Wittgenstein et à la recherche de quoi au juste ?


De telles considérations apparues d’abord chez Humboldt sont également repérables à travers d’autres approches, ainsi chez F. Saussure (v. Arild Utaker à ce sujet). Face au problème que pose à ce lecteur de Kant, que fut Humboldt, la médiation entre Forme et matière, nous espérons poser des jalons en vue d’une possible dialectique opératoire entre les deux entités réputées depuis Aristote incommunicables si on les pense séparément (ici la Forme, et là, la matière privée d’ « eidos »).


Le mercredi 5 décembre 2012, de 12h à 15h

à la Fondation MSH

190 avenue de France, salle 1,

rez de chaussée, Paris 75013 (près de la BNF)


Pour toute information : antonia.soulez@wanadoo.fr

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