2e XXe siècle

Dernier ajout : 1er septembre 2019.


Jusqu’au milieu des années 1960, dans les sciences de l’homme et de la société, les recherches concernant le rythme continuent dans les directions inaugurées durant l’entre-deux-guerres puis disparaissent presque complètement de la scène scientifique.

C’est en musique et en danse que se font, à cette époque, les expériences rythmiques les plus novatrices. Boulez, Messiaen, Graham, Cunningham ouvrent de nouvelles voies.

À la fin des années 1970, la philosophie et la poétique s’intéressent à leur tour à la question du rythme, mais cela n’a pas de suites immédiates. Dans les années 1980 et la première moitié de la décennie suivante, l’heure est en effet, d’un côté, aux modèles déconstructionnistes et postmodernes et, de l’autre, aux modèles individualistes ou au mieux à divers tentatives pour réaccorder des principes jusque-là dissociés : les individus et les systèmes, la Gesellschaft et la Gemeinschaft, le juste et le bien commun, le libéralisme et le républicanisme.

Ce n’est que vers la fin des années 1990 que le rythme commence, lentement, à réémerger. Il constitue aujourd’hui une force ascendante prête à s’imposer sur les plans épistémologique et méthodologique aussi bien qu’éthique et politique.


RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP