Terrain. Anthropologie et sciences humaines – « L’emprise des sons » – n° 68, Octobre 2017.
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La musique jouit en apparence de toutes les vertus. Sociologues, musicologues et neuroscientifiques ont montré ses bienfaits pour calmer les douleurs, apaiser les âmes et les rapports sociaux. On oublie de dire que les remèdes les plus puissants sont souvent aussi les plus dangereux… Sans délaisser l’étude des good vibes, ce numéro entend donc les mettre en regard avec les mauvaises ondes, celles qui tuent ou torturent : chants qui font brûler de rage le futur homicide en Éthiopie, souffrances du heavy metal… En jeu, saisir l’efficacité de structures musicales qui méritent parfois peut-être, car elles échappent à leur auteur, le nom d’êtres sonores.