M. Formarier & J.-C. Schmitt (éd.), Rythmes et croyances au Moyen Âge, Bordeaux, Ausonius, 2013, 152 p.
– Présents dans la langue latine et les langues vernaculaires, dans la rhétorique du sermon, la prière et le chant, dans les attitudes et les gestes, dans les rues et les églises, les rythmes sont partout au Moyen Âge : comme aujourd’hui, sans doute, mais suivant des modalités – une scansion, une périodicité, des “manières de fluer” – qui sont différentes et au prix d’apprentissages propres à la société médiévale. Non seulement les rythmes ponctuent l’espace-temps médiéval, mais ils s’imposent au cœur des rapports entre croyances et savoirs, savoirs profanes et savoirs religieux, science et spiritualité. Plus précisément encore, ils informent les techniques du “faire-croire” : dans ce cadre, quelles sont les modalités de leur transmission, de leur production de leur diffusion, de leur circulation, par la parole, le geste, l’image ? Quels en sont les effets ? Comment agissent en retour, sur les rythmes et les croyances, les mutations politiques, sociales, culturelles et linguistiques que connaît le Moyen Âge ?
M. Formarier & J.-C. Schmitt (éd.), Rythmes et croyances au Moyen Âge
Article publié le 10 février 2014
Pour citer cet article :
, « M. Formarier & J.-C. Schmitt (éd.), Rythmes et croyances au Moyen Âge
»,
Rhuthmos, 10 février 2014
[en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article1092