F. Nivière, Naissance des mondes. Rhuthmos 1, AFNIL, 2021, 530 p.
Comment naît un nuage, une idée, ou bien un monde ? Quelle différence y-a-t-il entre le vivant et l’inerte ? Peut-on écrire une nouvelle grammaire de la Nature et élucider le passage de l’infini au fini, de l’éternel au spatio-temporel, du quantique au classique ? Est-il possible enfin de reconstruire toute la diversité de l’expérience sensible, dans la richesse de ses formes et de ses textures, en ne se donnant comme hypothèse de départ que la variation pure ? Il incombe au philosophe de trouver des réponses à ces questions métaphysiques. Revenant aux aurores grecques de la philosophie (Anaximandre, Parménide, Héraclite) et fidèle à la tradition de la philosophie naturelle amie des sciences, Fabien Nivière élabore une nouvelle métaphysique de la Nature qui permet d’unir dans un même cadre de pensée mécanique quantique et théorie de la relativité, articulées autour d’une nouvelle théorie du vivant. Rhuthmos Ⅰ, le premier volume d’une œuvre intitulée Naissance des Mondes, expose les fondements de cette nouvelle ontologie qui révolutionne en profondeur nos habitudes de pensée et propose une interprétation renouvelée de l’esprit et de la matière, de la vie et de la mort.
Fabien Nivière est agrégé de philosophie. Il enseigne au lycée Jean Moulin à Draguignan.