Le 18e congrès de l’Institut Universitaire de France se tiendra les 18-19-20 mai 2015 à Montpellier.
Comme pour les éditions précédentes, ces journées 2015 sont une occasion unique d’échanges scientifiques, de conversations, de rencontres, de moments formels et informels, autour d’un thème choisi pour l’événement. Cette année, au cours de nombreuses réunions des membres montpelliérains et en accord avec le bureau de l’IUF, le thème du RYTHME a été choisi.
Nous nous en réjouissons. Le concept de rythme est universel, transcende toutes les disciplines scientifiques, est omniprésent autour de nous. Il naît de la structure même de la matière et de l’univers. Loin d’être inertes, les atomes et molécules vibrent et oscillent. L’univers est agité de quantité de mouvements périodiques, rotations et révolutions, engendrés par les lois de la gravité. Dans le monde biologique, plantes et animaux vivent au rythme des saisons, au rythme du jour et de la nuit. La physiologie des organismes vivants s’est adaptée à ces rythmes. L’homme fabrique également ses propres rythmes. C’est dans l’art qu’ils jouent un rôle primordial, dans la communication entre les hommes. Dans la poésie, dans le théâtre, dans la musique, dans la peinture. Les sociétés humaines sont agitées d’un grand nombre de rythmes. On retrouve dans l’histoire des civilisations des successions d’événements répétés. L’évolution des marchés financiers semble comporter des rythmes cycliques de différentes périodes. Et bien que les calendriers aient été construits pour s’harmoniser avec les rythmes naturels, certaines unités de temps, comme les semaines, ne les suivent pas. Echanges et controverses autour du RYTHME ne manquent pas !
