Ces rencontres de chercheurs, d’étudiants et de lecteurs autour du fonds « Henri Meschonnic » ont pour objectif d’ouvrir les archives de l’essayiste, poète et traducteur disparu en 2009 dont on peut fêter les 80 ans de la naissance en 2012. Elles accompagnent la publication d’un numéro de la revue Europe ainsi que deux publications posthumes : un essai aux éditions Verdier, Langage histoire une même théorie, et un livre de poèmes, L’obscur travaille, aux éditions Arfuyen.
Ce colloque international veut ouvrir les archives dans les deux sens du terme. Dans un premier temps, il s’agit bien d’engager les chercheurs de nombreuses disciplines à ouvrir les archives de ce fonds comprenant actuellement 135 boîtes et offrant des problèmes multiples à explorer. Ce fonds couvre en effet une multiplicité de domaines et de notions. Il utilise des matériaux d’une grande variété et richesse (notes et correspondances ; manuscrits et épreuves ; cours et conférences). Par ailleurs, il s’agit de montrer qu’une telle œuvre ne s’arrête pas à quelques formules réductrices ou à l’époque qui a vu son auteur enseigner, traduire, écrire et publier. L’œuvre d’Henri Meschonnic, telle est l’hypothèse de travail de ce colloque, ne cesse de stimuler les recherches actuelles autour de notions qui demandent souvent d’inventer des passages et de concevoir des problèmes nouveaux : la pensée du poème, la théorie du langage, la traduction et le rythme mais également l’oralité et l’historicité, la modernité et la poétique.
Ces rencontres associeront la recherche à des moments d’expression artistique et de témoignages dans des formes adéquates à l’intempestivité de l’œuvre d’Henri Meschonnic.
Le programme est consultable ici
