MUSICOTHÉRAPIE – Appel à interventions pour la 6e rencontre de Musicothérapie active – 10-11 novembre 2012 – Paris

Rhuthmos
Article publié le 13 juillet 2012
Pour citer cet article : Rhuthmos , « MUSICOTHÉRAPIE – Appel à interventions pour la 6e rencontre de Musicothérapie active – 10-11 novembre 2012 – Paris  », Rhuthmos, 13 juillet 2012 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article637
– 6e RENCONTRE DE MUSICOTHERAPIE ACTIVE –


Paris, samedi 10 et dimanche 11 novembre 2012


Le temps rythmo-musical du geste parlé

dans l’accès au langage

Il était une fois le conte et ses mythologies


Comité d’organisation : Françoise Aubry-Mindus, Willy Bakeroot, Dominique Brugger, Maryse Dubreu-Gaffuri, Valentine Galliot-Appia, Odile Gérault, Christophe Grosjean, Anita Jauffret, Éric Juré.



APPEL À INTERVENTIONS


« Je rythme donc je suis » (Marcel Jousse)


L’accès au langage symbolique, permettant la prise de parole, se nourrit du grand ensemble rythmo-musical que constituent les jeux langagiers : comptées, chansons, jeux dansés, jeux de mots, allitérations, virelangues et, plus élaborés, les récits et les contes.


La rencontre de cette année mettra l’accent sur les CONTES et leurs MYTHOLOGIES. Nous invitons ceux qui utilisent les contes et les comptines dans leurs démarches thérapeutiques ou pédagogiques à venir nous parler de leurs expériences quotidiennes. Le déroulement de la rencontre alternera interventions théoriques et exemples pratiques sous forme de jeux actifs et modèles traditionnels.


Que relate le conte ? Jacob Grimm nous dit que le conte ne sait rien et qu’il ne veut pas enseigner. Qu’est-ce donc qui le justifie ? Son intimité avec le rythme-musical et sa parenté avec tous les jeux langagiers en font un véhicule qui nous entraîne dans le temps de la parole. Avatar de mythologie, le conte ne relate pas de faits historiques. Il ordonne nos pulsions et perpétue rythmiquement de multiples thèmes qui sont la substance de la mémoire de l’être humain. Autant de thèmes qui se rassemblent autour de la recherche de la pérennité éternelle et de la lutte contre l’usure du temps : « Un homme et une femme n’avaient pas d’enfant… »


Le « il était une fois » du début des contes, ramène aux commencements et à la mémoire constitutive de tout individu. Ne nous rappelle-t-il pas ce qui s’est passé et ce qui n’existe plus que dans les rythmes de la mémoire et dans la trace mythologique laissée. Il en va de même pour le rythme musical, « certains sons, certains fredons » comme l’écrit Pascal Quignard, « disent en nous quel ancien temps il fait actuellement en nous. »


Contes, comptines et jeux langagiers amènent sur les voies/voix du RÉCIT que chacun élabore pour se constituer. Le Récit tente de mettre le réel en mots par des gestes parlés qui seront mimés ou mimismés (Jousse) et qui organiseront le temps, composeront la mémoire, laisseront la trace d’une mythologie, et assureront la « continuité d’être » (Winnicott)


Le plaisir de raconter et celui de l’écoute ne résident-ils pas dans le déroulement rythmique du récit qui nous « temporalise » en nous amenant à articuler et à accorder nos propres rythmes dans une quête qui n’a d’autre but qu’elle-même ?


Cette quête nous entraîne dans un voyage vertigineux où se répète, en va-et-vient, le premier geste d’éloignement de l’objet maternel. « Ma mère m’a tué, mon père m’a mangé… »


Notre liberté ne se trouve-t-elle pas dans l’art rythmique avec lequel nous avons pu, grâce au jeu gestuel de la parole, prendre une distance avec ce qu’on a dit de nous et qui nous a fait advenir. Cet art rythmique, nous en sommes porteurs depuis notre naissance.



Les propositions d’interventions sont à faire :

Soit par téléphone au 01 30 24 68 63 (groupe KRT)

Soit par mail : carmina.carmina@free.fr

Soit par courrier : Groupement KRT, 42 rue des fleurs, 78220, Viroflay, FRANCE.

Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP