Les rythmes éducatifs dans la philosophie de Whitehead

Jean-Marie Breuvart
Article publié le 16 septembre 2012
Pour citer cet article : Jean-Marie Breuvart , « Les rythmes éducatifs dans la philosophie de Whitehead  », Rhuthmos, 16 septembre 2012 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article690

J.M. Breuvart (éd.), Les rythmes éducatifs dans la philosophie de Whitehead, Frankfurt, Ontos Verlag, 2005, 255 p.


La réflexion whiteheadienne sur les Rythmes Éducatifs, par son insistance sur le concept de Procès, nous permet sans doute d’aborder plus sereinement les problèmes actuels de l’éducation, caractérisée par un mouvement perpétuel des matières et des acteurs.


La conception whiteheadienne, en insistant davantage sur le rythme de l’éducation que sur les contenus, contribue en effet à faire avancer l’idée que la méthode la plus efficace pour obtenir efficacité et créativité est de rester, dans un processus pédagogique, aussi proche que possible d’un monde global en devenir, pour en dégager une réalité nouvelle déterminée, laquelle pourra ensuite être intégrée à ce monde, avant que celui-ci ne fasse l’objet d’une nouvelle saisie. Saisie imaginaire du tout (« romance »), perception dans ce tout d’une réalité déterminée (« précision »), ensuite réintégrée à l’ensemble (« généralisation »), voilà les trois phases de la nature, mais aussi celle du « procès » particulier qui s’appelle l’apprentissage.


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