Il est temps — Petit plaidoyer pour une approche spatio-temporelle et rythmique des villes et des territoires

Luc Gwiazdzinski
Article publié le 10 juin 2020
Pour citer cet article : Luc Gwiazdzinski , « Il est temps — Petit plaidoyer pour une approche spatio-temporelle et rythmique des villes et des territoires  », Rhuthmos, 10 juin 2020 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article2567

Cet article est l’introduction d’un dossier de la revue Cambo, « Les rythmes de la ville », n° 17, mai 2020, pp. 29-33.

« Sans rythme pas de vie »

Millet, 2001

 Un long et étrange oubli

La dimension temporelle a longtemps été négligée par les chercheurs, les édiles et les aménageurs, bien qu’elle constitue un aspect essentiel de la dynamique urbaine. Peu de travaux en recherche urbaine ont encore été consacrés au temps, à la relation espace-temps et à ses représentations [1]. Ce levier reste également assez rarement mobilisé dans l’action publique. Dans le domaine de l’aménagement, on a surtout organisé l’espace pour mieux utiliser le temps à l’image des autoroutes et des lignes TGV qui ont « rétréci » la France. La démarche inverse qui consiste à aménager le temps afin d’exercer un effet sur l’occupation de l’espace est moins courante. Un changement des horaires de travail dans une métropole permettrait pourtant de diminuer les embouteillages. La succession d’activités au cours de la journée ou de la semaine dans un même bâtiment ou quartier réduirait certainement la consommation d’espace.


Une clé d’entrée prometteuse


Ce relatif manque d’intérêt est surprenant. Le temps est une clé d’entrée majeure pour la compréhension et la gestion des sociétés, un enjeu collectif essentiel pour les hommes, les organisations et les territoires en termes de dialogue sociétal, de développement durable et de qualité de la vie. Riche de promesses, la dimension s’invite désormais à l’agenda de la recherche et des politiques publiques. Il était temps.


Une fausse évidence


Les villes ne sont pas des structures figées. À différentes échelles, des changements perpétuels modifient la matérialité urbaine, affectent l’espace économique et social et l’espace politico-administratif. La vie sociale s’écoule dans des temps multiples, toujours divergents, souvent contradictoires, et dont l’unification relative est difficile. La ville tout entière est un univers éphémère, fragile et fugitif, un labyrinthe qui évolue selon des rythmes quotidiens, hebdomadaires, mensuels, saisonniers ou séculaires, mais aussi en fonction d’événements, d’accidents et d’usages difficiles à articuler. Elle n’est pas la même le matin, l’après -midi, le soir, la nuit, en semaine ou le week-end, en été ou en hiver.


Des difficultés


Une raison de cet oubli de la dimension temporelle est sans doute la complexité d’une approche multi-dimensionnelle. Aux questions fondamentales de la géographie (Quoi ? Qui ? Où ? Pourquoi ?), on doit en ajouter une autre : Quand ? La pensée peine à jongler avec toutes ces dimensions et le cartographe s’interroge sur les représentations possibles. On doit faire l’effort d’imaginer la ville comme un labyrinthe à quatre dimensions dans lequel l’individu se déplace selon des lignes fixées à l’avance à la fois dans l’espace (x, y, z) et dans le temps (t).

 Un changement de regard nécessaire

Cet étrange oubli fait place à un intérêt accru lié à de nombreux facteurs : mutations rapides de nos rapports à l’espace et au temps, colonisation par le marché et les activités de temps différents (nuit, dimanche, repas, sieste), tensions et conflits qui apparaissent dans les territoires à plusieurs temps (nuisances nocturnes, pollution lumineuse…) et enjeux actuels en matière d’aménagement et de développement durable.


Des mutations qui changent la donne et bousculent


Étalement, fragmentation des espaces et des temps et urgence se sont conjugués pour recomposer de nouvelles pratiques, contraintes et opportunités pour les territoires, les organisations et les individus qu’il convient de documenter et d’analyser. Notre société, « hypermoderne » selon Lipovetsky et « liquide » pour Bauman, revoit ses rapports à l’espace et au temps, à l’urgence, à la vitesse, au travail, aux loisirs, à la mobilité, au bien-être et à la « nature ». Nos institutions (État, collectivités, école, entreprises, famille, etc.) entrent en mutation. Entre mondialisation et métropolisation, les rythmes de nos vies et de nos villes sont bousculés, faisant éclater les cadres spatio-temporels classiques de la quotidienneté, les mobilités et les limites des territoires et calendriers d’usage.


Post-modernes éclatements


Unifiés par l’information, nous n’avons sans doute jamais vécu des territorialités et des temporalités aussi disloquées, réinterrogeant nos anciennes certitudes et les figures rassurantes de la modernité. Nous passons nos journées à jongler entre les espaces et les temps éclatés d’un archipel urbain. Les statuts changent, les échelles et les frontières deviennent plus floues. Le temps des organisations, des métiers, des lieux de travail ou d’habitation uniques et le temps des activités « monochrones » semblent révolus, au moins pour une partie de la population. Les frontières entre travail et loisirs deviennent poreuses. L’irruption des TIC brouille les rapports entre l’espace et le temps, l’ici et l’ailleurs, le réel et le virtuel, l’individu et les communautés.


Nouveaux arrangements


L’effacement progressif de l’unité de temps, de lieu et d’action des institutions entraîne de nouvelles hybridations, l’apparition d’arrangements, assemblages et configurations temporaires. Face à l’éclatement des espaces, des temps et des mobilités, on cherche de nouveaux temps sociaux où faire ville, organisation ou territoire. Développement des événements urbains (nuits blanches, fête des lumières…), explosion des formes d’habitats précaires (campements, bidonvilles…) ou encore mobilisations (Occupy Wall Street, ZAD, Nuit debout, ronds-points des gilets jaunes…), ces figures émergentes nécessitent une nouvelle approche spatio-temporelle. Face à ces évolutions rapides, le géographe n’est plus le savant du Petit Prince de Saint-Exupéry, qui écrivait « des choses éternelles » mais un scientifique obligé de décrire et d’analyser des mondes en mutation, des agencements plus labiles, fragiles et temporaires. L’action aménagiste et l’urbanisme sont naturellement impactés et concernés.

 Des chantiers en cours pour la recherche et l’urbanisme

La question du temps s’invite peu à peu dans les agendas de la recherche, de l’urbanisme et des politiques publiques.


Représentation spatio-temporelle et chronotopie


La recherche qui a notamment porté sur la cartographie a bien mis en évidence le besoin d’observations et de représentations associant l’espace et le temps. L’apport des TIC, la banalisation des technologies de localisation, les avancées des outils de représentations dynamiques ont permis des avancées. L’émergence d’une approche « chronotopique » [2] associant l’espace et le temps renforce cette dynamique (cf. article d’A. Guez p. 54).


Premières politiques publiques


Côté politiques publiques, dans les années 1970, le gouvernement français avait fait de l’aménagement du temps une de ses priorités avec la création d’une mission spéciale au sein du ministère de la Qualité de la vie. On y œuvrait dans trois directions : l’étalement des vacances, l’assouplissement du temps de travail et l’animation en milieu urbain. Au niveau local, une quinzaine de municipalités étaient même engagées dans des expériences d’aménagement du temps. Bison futé, les horaires variables, l’heure d’été, les calendriers de vacances scolaires par zone ont survécu jusqu’à ce jour. Cependant, dans l’aménagement comme dans la recherche, l’idylle entre le temps et l’espace a tourné court. Il a fallu attendre la fin des années 1990 en Italie pour que ce type d’approche ressurgisse et se diffuse ailleurs en Europe.


Avancées récentes


Au début des années 2000, les expériences pionnières des bureaux du temps (Saint-Denis, la Gironde, Poitiers, Belfort, Rennes…) ont permis des avancées dans les démarches d’observation, de sensibilisation, de représentation et des expérimentations. Depuis, le temps s’est peu à peu installé dans les agendas des collectivités et de la recherche. Si le « chronotope », moteur pour la lecture et l’écriture des mondes reste encore une notion exploratoire, ce « tournant temporel » a permis de bonnes avancées. Il a participé au déploiement de la recherche sur la vie quotidienne, la participation et la co-construction de politiques publiques. Les différents acteurs ont pris conscience que face aux inégalités, une telle réflexion relevait aussi de l’intérêt général. Elle a notamment permis de reposer différemment les conditions du dialogue territorial, des partenariats et d’aboutir à quelques résultats opérationnels.


Intérêt d’une approche temporelle


Dans les territoires pionniers où – avec le soutien de la DATAR – se sont déployées les premières politiques temporelles, les expérimentations ont confirmé l’importance d’une approche qui remette le citoyen, l’humain, au centre du débat, au croisement de quatre demandes fortes : la qualité de la vie quotidienne, la proximité, la convivialité et la démocratie participative. Ces démarches globales ont permis de déployer de nouveaux outils d’une nouvelle gouvernance plus inclusive. Transversales par nature, elles ont nécessité la mise en place d’un processus de négociation en continu, à l’opposé d’une approche imposée d’en haut et l’introduction de nouvelles compétences, en art et design notamment. Le temps est l’un des rares enjeux de politique publique dont la responsabilité soit vraiment partagée. Tous les secteurs de la vie collective sont concernés : transports, services publics et privés, habitat, écoles, crèches, commerces, équipements culturels et loisirs… Compétence de tout le monde et de personne, le temps est l’un des seuls thèmes qui permette vrai-ment d’engager le débat avec l’ensemble des acteurs publics et privés et oblige au partenariat. Dans un contexte de montée de l’incertitude, des enjeux de développement durable, de transitions, La clé des temps a également permis de déployer une réflexion sur « la ville malléable » [3] et adaptable. Au-delà de ces expériences territoriales encore limitées, on assiste à un renouveau des approches prospectives, à l’irruption de notions comme l’inter-générationnalité, la réversibilité, l’improvisation, l’hybridation, le développement d’innovations sociétales et de modes d’intervention sous forme de plateformes, de tiers-lieux ou les premiers pas de « l’urbanisme tactique », « temporaire » ou « transitoire » [4]. En quelques années, la recherche sur l’articulation entre les temporalités urbaines, la pluralité des temps sociaux et l’organisation de l’espace et de ses équipements a permis d’identifier une multitude de champs de réflexion et d’action.


Limites et besoin de dépassement


D’un point de vue opérationnel, l’approche temporelle a cependant davantage de difficultés à se diffuser qu’on aurait pu le penser. Là où elle se déploie et permet des ajustements, on lui reproche parfois de contribuer à une saturation des espaces et des temps, à la colonisation des temps d’arrêt (nuit, dimanche…) par l’étalement des horaires d’ouverture des services et à l’accélération. Dans la recherche, la notion de « chronotope » permet de déceler des configurations spatio-temporelles, mais n’intègre pas l’expérience vécue, l’émotion et l’« habiter » au sens d’Éric Dardel [5]. On ressent confusément le besoin de trouver un concept qui permette d’aller plus loin pour embrasser la complexité du vivant, la vie des hommes, des organisations et des territoires.

 La piste du rythme

Face aux limites de ces recherches et expérimentations, le concept de « rythme » apparaît comme un bon candidat pour la lecture et l’écriture des mondes en mouvement, une nouvelle piste pour le chercheur, l’aménageur et l’urbaniste.


Approche synthétique et riche


Rythme s’entend ici au sens large de rhythmos, une définition qui « inclut la définition traditionnelle depuis Platon du rythme comme une succession de temps forts et de temps faibles ordonnée arithmétiquement et toutes ses dérivées cycliques et périodiques, mais ne s’y limite pas », comme l’explique Pascal Michon (cf. article p. 51). Le rythme dépasse une approche strictement temporelle et métrique et celle d’une notion seulement appréhendée comme une vitesse ou une accélération. Définie comme une « manière spécifique de fluer », une sorte de forme de l’instant ou un arrangement, la notion est particulièrement bien appropriée à des disciplines comme la géographie ou l’urbanisme qui ont affaire à des objets de plus en plus fluants. Le « rythme » intègre les notions de mesure, de forme et d’expérience, intéressantes pour décrire et analyser nos territoires. À la mesure des régularités, il ajoute les mouvements irréguliers, spontanés, l’ordre et le désordre, c’est-à-dire la vie. Il a une « intensité » et une « allure ». Enfin et surtout, il associe le vécu et l’expérience humaine, cette manière particulière « d’habiter le temps » chère à Jean Chesneaux.


Analyse sensible des lieux


La piste du rythme relance celle d’une « rythmanalyse » – initiée par Gaston Bachelard et Henri Lefebvre – à la frontière de la poésie, de la philosophie et de l’aménagement des espaces. Le rythme est tout à la fois rythme des corps, du langage, du social et du territoire soit autant d’éléments à articuler et à redéfinir. La ville contemporaine, lieu de maximisation des interactions et d’intensité, a besoin de cette approche.


Recherche d’eurythmie


Au-delà de l’observation et de l’analyse, le rythme est une question politique, un enjeu de « chronopolitique » au sens de « gouvernement des rythmes ». Il renvoie aux interrogations contemporaines sur le vivre ensemble, sur les limites, sur les régimes dominants, la recherche d’un équilibre entre ralentissement et accélération, entre planification et improvisation, entre ordre et désordre, vide et plein, « aventure » et « habitude ». Il invite à la recherche de l’harmonie et de « l’eurythmie », c’est-à-dire de « bons rythmes qui se magnifient ensemble, et les uns par les autres, les singuliers et les collectifs ».


Clé de lecture des modes de vie


On peut imaginer le développement d’une « rythmologie » qui par analogie avec la médecine pourrait être définie comme « l’étude et le traitement des troubles du rythme ». Dans l’aménagement et l’urbanisme, il s’agit de dépasser la seule « mesure » du phénomène pour aborder la « forme » à travers les « configurations spatio-temporelles », « l’expérience » et les rythmes « vécus ». S’appuyant sur les pratiques spatio-temporelles et l’analyse de la vie quotidienne, l’approche permet également de repérer les contraintes qui pèsent sur les individus, les organisations et les territoires et d’identifier les adaptations, les ajustements et arbitrages déployés. En termes d’aménagement, le rythme permet de réfléchir aux risques de saturation de l’espace et du temps, et d’imaginer une possible respiration, des vides, des creux, des silences non immédiatement utilisables, des espaces-temps non pleins, pour des appropriations futures, des espaces-temps potentiels pour l’innovation, l’imaginaire et l’émancipation citoyenne.

 Une question au cœur de la crise sanitaire

Difficile de terminer cet article sans parler de la pandémie. Temps d’arrêt, pause ou parenthèse, la crise sanitaire s’est imposée dans nos calendriers avec son vocabulaire particulier (confinement, distancia-ion, gestes barrière…), ses métaphores rythmiques (vagues, pics, creux…) et des injonctions à « vivre ensemble séparés » et à « faire société à distance » qui nous interpellent. Cet imprévu met notre proposition d’approche spatio-temporelle et rythmique à l’épreuve du réel, ce que « l’on n’attendait pas » (selon l’expression de H. Maldiney).


Nouveaux rythmes quotidiens


Cette expérience unique bouscule les temps et les espaces du quotidien. Nous sommes assignés à résidence, prisonniers d’espaces toujours trop exigus, obligés de ralentir. École, travail et souvent loisirs ont migré sur les réseaux avec de nouveaux horaires, de nouveaux lieux. La crise impose de nouvelles temporalités, de nouveaux rendez-vous et rituels comme le sinistre décompte télévisuel de 19 h 00, les applaudissements aux balcons à 20 h 00, et tous ces autres moments sur les réseaux sociaux pour des échanges, des concerts ou des apéritifs à distance.


Dans les médias, il nous est conseillé d’organiser les journées pour tenter d’échapper à la routine et à l’ennui (V. Nahoum-Grappe, p. 59). Confinés, nous passons beaucoup de temps sur les écrans d’information en continu sur l’inflexion de la courbe, sur les réseaux sociaux en dialogue avec nos « proches », en visio-conférences pour travailler, dans un flux incessant qui nous laisse épuisés le soir venu. Dehors, les autres, « soutiers » (I. Domingie, F. Ru, M. Schnetzler, p. 41) ou « héros du quotidien », poursuivent leurs tâches et prennent des risques pour que la vie continue. Les quotidiens urbains (T. Paquot, p. 37) ont changé et dans les rues désertées de nos villes, les rares passants se croisent à bonne distance et les « bouchons » ont disparu (V. Kaufmann, p. 34). Un étrange silence s’est imposé et, vues de drones, nos métropoles privées des foules (D. Boullier, p. 44) ressemblent désormais à des coquilles vides, des sortes de dimanches (N. Lemarchand, S. Mallet, p. 56) de semaine, des nuits en plein jour. Un autre agenda s’est installé (L. Magimel, p. 47) complète-ment inédit, sans événements festifs.


Futurs possibles


À une autre échelle, la crise entraîne une remise en cause de nos rapports au temps, à l’espace et à la mobilité, mais également un questionnement existentiel sur la vie passée et sur les futurs possibles, notamment dans nos échanges avec l’environnement. Pendant ce temps d’introspection certains réclament une bifurcation, un ralentissement pour opérer la transition jusque-là toujours reportée. Personne ne peut dire ce que sera demain. Peut-être allons-nous encore accélérer, comme pour tenter de rattraper le temps perdu. Peut-être allons-nous changer de rythme, en résonance avec Dame nature. Peut-être serons-nous heureux de retrouver le train-train rassurant des temps sociaux. Peut-être au contraire serons-nous nostalgiques du confinement ?


Nous pouvons cependant affirmer que dans ce futur proche, les villes et les territoires seront les champs de bataille, d’invention et de conciliation essentiels de ces chantiers de la renaissance. Nous pouvons également faire le pari que le temps et le rythme seront des notions centrales pour observer, analyser et construire ensemble les mondes de demain.

Notes

[1G. Drevon, L. Gwiazdzinski, O. Klein (Dir.), Chronotopies, Lecture et écriture des mondes en mouvement, Elya Editions, collection l’innovation autrement, 2016.

[2A. Guez, C. Lagesse, M. Meziani, « Des chronotopes et des chronotypes. Exploration des temporalités de l’espace public parisien », Revue Internationale de Geomatique, n° 28, 2, 2018, pp. 191-201. — S. Bonfiglioli, L’ architettura del tempo : la città multimediale, Liguori, 1990, 410 p.

[3L. Gwiazdzinski, « Redistribution des cartes dans la ville malléable », Revue Espace, Population, Sociétés, n° 2007-3, 2007, pp. 397-410.

[4C. Diguet, « L’urbanisme transitoire en Île-de-France : typologie et perspectives de développement », Urbanisme transitoire : une nouvelle manière de fabriquer la ville, Actes du séminaire ENS-IAU du 9 mars 2018, IAU, pp. 9-11.

[5E. Dardel, L’Homme et la Terre : nature de la réalité géographique, Éditions du CTHS, 1952.

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