La construction rythmique de l’incontournable touristique, L’exemple de la tour Eiffel

Maie Gérardot
Article publié le 7 juin 2010
Pour citer cet article : Maie Gérardot , « La construction rythmique de l’incontournable touristique, L’exemple de la tour Eiffel  », Rhuthmos, 7 juin 2010 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article53

Cet article a déjà paru en 2008 sur le site de la revue Articulo auquel nous renvoyons pour une lecture complète.


La tour Eiffel a été construite à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889. Moquée et critiquée avant même sa construction, plusieurs fois menacée de démolition, elle est pourtant, plus de cent ans plus tard, devenue un lieu touristique incontournable, un haut-lieu du tourisme français et mondial. La question qui se pose est de savoir comment s’est effectué le changement de statut de ce lieu. En d’autres termes, comment un lieu touristique devient-il un haut-lieu ?


Nous faisons l’hypothèse que ce qui arrivé à la tour Eiffel, c’est la monorythmie. La monorythmie peut être définie comme une situation dans laquelle le rythme du tourisme est dominant, organisant et structurant le lieu, transformant son esprit et excluant les autres rythmes, comme ceux des loisirs ou des Parisiens.


Pour comprendre comment la monorythmie s’est imposée à la tour Eiffel, il importe de revenir sur l’histoire de ce monument, pour en dégager les moments charnières pendant lesquels le rythme du tourisme s’impose. Il sera également nécessaire de définir le rythme, et plus précisément le rythme du tourisme, pour décrire ensuite comment la monorythmie organise aujourd’hui le lieu.


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La suite de cette article sur le site de la revue Articulo

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